Défendons notre rosé !

Publié le par le consomacteur

D'emblée je le précise: le rosé n'est évidemment pas mon vin préféré, loin s'en faut, j'aime les bons vins mais j'y reviendrais dans des articles ultérieurs en présentant quelques vignerons et leurs vins. Le rosé c'est pour moi le vin des copains, des grillades, du barbecue : de l'été quoi ! Et c'est franchement agréable. Lorsque nous étions petit naïvement nous pensions qu'il provenait du mélange du rouge et du blanc. Or le rosé est vinifié à base de vin rouge. Mais la commission européenne où l'on compte encore moins de naïfs que d'enfants veut autoriser la mise en vente de vins rouge et de vins blancs mélangés en guise d'appellation rosé avec plus de sulfites et d'arômes artificiels en prime.Tout celà avec  l'assentiment de notre bon ministre Barnier qui feint aujourd'hui une reculade. Cet article sera sans doute considéré par des lecteurs un peu cucu. Mais à travers ce scandale c'est un peu de savoir faire, de culture et de tradition des hommes que l'on assassine. Oui vive le terroir, vive le goût, a bas les apprentis sorciers.

Publié dans à mon avis !

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J
Il faut bien rappeler que M.Barnier était le ministre de l'Agriculture au moment où la France a approuvé le "rosé de coupage" le 27 janvier dernier, que les parlementaires du PPE (dont Mme Grossetête) s'apprêtent à reconduire M.Barroso à la tête de la Commission européenne et que, devant la légitime indignation à laquelle MM Barnier et Grossetête feignent de participer, la décision finale a été reportée à une date postérieure aux élections européennes..<br /> <br /> Par ailleurs, il faut rappeler que MM Barnier et Grossetête ne parlent que de "l'Europe unie", celle du traité de Lisbonne (qui renforce encore les pouvoirs de la Commission de Bruxelles) alors que la mise en concurrence avec les producteurs de "mescla" espagnole est le meilleur moyen de faire pérécliter notre rosé provençal, étiqueté ou pas puisque cette obligation ne concerne manifestement pas les producteurs étrangers.
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